« L’Eternel dit à Moïse : Prends des aromates, du stacté, de l’ongle odorant, du galbanum, et de l’encens pur, en parties égales. Tu feras avec cela un parfum composé selon l’art du parfumeur. Il sera salé, pur et saint… »

 

Exode 30, 34

COMPOSITION

Un parfum à base de galbanum, ombellifère originaire de Perse, magnifié par du patchouli et du bois de rose aux notes de tête issues d’un heureux mélange d’agrumes jaunes. Le galbanum soutient et accentue les substances auxquelles il est mélangé. Son odeur est boisée, balsamique, verte, musquée, aiguë et intense.

Le galbanum est une ombellifère originaire du Moyen-Orient. Elle produit spontanément un suc laiteux qui, séché, prend la forme d’une « résine en larmes » d’un jaune cireux tirant sur le vert, appelé galbanum.

REFERENCES

Il était utilisé par les Egyptiens comme encens à brûler, en produit cosmétique, et dans les rituels d’embaumement. Il donnait en effet aux vivants et aux défunts un parfum d’éternité. Plusieurs millénaires avant le Christ, les Egyptiens croyaient déjà en la résurrection et symbolisaient par la croix de vie leur foi en une vie dans l’au-delà. Dans l’antiquité, la fumée âcre du galbanum a longtemps servi à éloigner les serpents et les insectes. Elle est encore utilisée à cet effet dans la médecine copte. Le galbanum entrait enfin dans la composition du plus saint des parfums des Hébreux, l’encens du sanctuaire décrit dans l’Exode.

Dioscoride mentionne ses propriétés sédatives et analgésiques. Dans l’actuelle pharmacopée, le galbanum est encore employé comme tonique et stimulant ainsi que pour son action sur les reins. En aromathérapie, il est prescrit contre l’anxiété.